Thèse de Renaud Delmas, sous la direction de Françoise Darse et Vincent Boccara (équipe CPU), soutenance le 24/01/2018 à 14:00
Jury
Christine Chauvin, Professeur des Universités, Université Bretagne Sud, Lab-STICC, Rapporteur
Catherine Delgoulet, Maître de conférences HDR, Université Paris Descartes, LATI, Rapporteur
Christian Bay, Médecin général, Service de Santé des Armées, Direction de la médecine des forces, Examinateur
Guy A. Boy, Professeur, CentraleSupélec, LGI, Examinateur
Françoise Darses, Professeur des Universités, Service de Santé des Armées, IRBA, Directrice de thèse
Boccara Vincent,
Maître de conférences, Université Paris-Sud, CNRS-LIMSI, Co-directeur de thèse
Résumé
Un des axes d’amélioration de la gestion des environnements dynamiques à risques (transports, nucléaire, médecine etc.) passe par la formation des opérateurs aux compétences non techniques. Notre travail de thèse examine le concept de compétences non techniques, encore flou dans la littérature, au travers de l’étude des situations de formation des leaders médicaux du Service de Santé des Armées (SSA) à la prise en charge d’afflux massif de victimes en médecine de l’avant. Le point de vue des formateurs a été adopté afin d’être en mesure d’analyser l’activité de ces leaders. Nos travaux théoriques nous ont conduit à considérer les compétences non techniques comme des habiletés du point de vue de l’ergonomie. Nos résultats empiriques ont mis en évidence les limites des taxonomies actuelles de compétences non techniques et les écarts de représentations mentales que se forgent les formateurs de ce concept. Ces éléments apportent un nouvel éclairage sur le concept de compétences non techniques interrogeant la manière d’y former.